01 avr '18

Au-delà des dogmes

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par Karla Goetvinck
Dans les communes du Rand, nous devons outrepasser nos vieux réflexes communautaires. Les flamands, les francophones, le Rand et Bruxelles: nous devons à nouveau évoluer les uns vers les autres. Et de préférence aussi en matière de gestion et de réglementation.

C’est le rêve de Patrick Vandenbussche. ‘Le néerlandais est de moins en moins une langue parlée à la maison, mais cela ne signifie pas que la langue perd de son importance. Je suis directeur de Syntra Brussel, un institut de formation pour les indépendants et collaborateurs dans des PME. Je compte dix-huit nationalités différentes parmi les participants aux cours. Ils parlent de nombreuses langues, mais le néerlandais est la langue dans laquelle nous donnons nos cours.’ ‘Bruxelles est le moteur économique de la Belgique. C’est là que cela se passe: l’impression en 3D, la mode, la communication, les petites entreprises innovantes basées sur la connaissance et la technologie viennent s’y établir. L’époque de la grande économie de production dans le Rand appartient au passé. Bruxelles est le point central d’une vaste région urbaine qui s’étend jusqu’à Gand et Anvers. Cela mérite un niveau administratif spécifique, une Communauté Métropolitaine. Je trouve que la séparation entre le Rand et Bruxelles est artificielle. Il faut renforcer la coopération. Et il serait de loin préférable de refédéraliser une série de compétences.’