‘De nombreux emplois, mais aussi du chômage’
Avec 5,7%, la province de Brabant flamand présente le taux de chômage le plus bas de toutes les provinces de Flandre en 2010. Mais la crise y fait également sentir ses effets. En 2008-2010, le nombre de demandeurs d’emploi inactifs a augmenté de 21,8%, comme il ressort du baromètre politique 2012 De Vlaamse arbeidsmarkt in kaart. Des communes de la périphérie, telles que Vilvoorde (9%) et Drogenbos (9,7%) présentent des chiffres élevés en matière de chômage. De même, les chiffres de Drogenbos, Kraainem, Linkebeek, Zaventem, Machelen, Sint-Pieters-Leeuw et Wemmel dépassent la moyenne flamande de 7%. Le taux moyen d’activité des personnes de 20 à 64 ans du Brabant flamand s’élève à 72,5%, soit un pourcent de plus que la moyenne de la Flandre. Kraainem présente le taux d’activité le plus faible de la Flandre. A peine 55 personnes sur 100 entre 20 et 64 ans travaillent. Le Rand compte de nombreux emplois, surtout grâce à la présence de l’aéroport et de vastes complexes de bureaux, mais selon les chiffres du chômage, les emplois dans le secteur tertiaire sont sous-représentés. Les habitants en situation précaire, souvent des allochtones, restent souvent sur la touche. Est-ce un phénomène qui nous arrive de Bruxelles? Pour garantir une meilleure harmonisation entre l’offre et la demande sur le marché du travail, les services publics pour l’emploi VDAB (Flandre) et Actiris (Bruxelles) ont conclu un nouvel accord de coopération en juillet 2011 sur la mobilité interrégionale en matière d’emploi. (RK, mei 2013)