01 oct '18

La liberté avant tout

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par Nathalie Dirix
Masoumeh Doustarian est arrivée en Belgique avec son mari et ses deux fils en 2012. ‘Fuir l’Iran était l’unique option car nous voulions vivre en liberté et pas dans la peur.’

Ils ont ressenti beaucoup d’angoisse et de désespoir durant leur émigration. ‘Il y a des images que je n’oublierai jamais. Par exemple, lorsque notre petite embarcation a chaviré en Mer Egée et que nous avons passé près de cinq heures dans l’eau, avant de finalement toucher terre et de constater que nous n’étions pas arrivés en Europe, mais en Turquie.’ Ils n’ont pas fui pour des raisons économiques. ‘Nous voulions retrouver notre liberté. Il y a beaucoup d’interdits en Iran. Certainement à l’égard des femmes. On ne peut pas se vêtir comme on veut et il faut suivre aveuglément toutes sortes de règles absurdes. Nous sommes des êtres humains. Nous avons le droit de décider nous-mêmes comment s’habiller et comment organiser sa vie.’