‘Une histoire
me trotte dans la tête’
Son père était arrivé dans les années ’60 en Belgique pour travailler dans la mine, avec l’idée de retourner un jour au Maroc. Ce plan du père, qui ne s’est jamais réalisé, entravait le rêve de sa fille. ‘Je voulais étudier, mais mon père pensait qu’une formation professionnelle me conviendrait mieux.’
Avec un certain retard, elle a finalement étudié ce dont elle avait toujours rêvé: le cinéma. ‘Depuis que j’ai étudié le cinéma, j’ose rencontrer des personnes intéressantes. Je capte une bonne histoire, elle trotte dans ma tête et je me lance. Ma seule ambition est de réaliser des films jusqu’après ma pension, des films sur des choses qui lient les gens. Nous devons cesser de mettre l’accent de manière unilatérale sur les différences. Cela provoque une trop grande distance, de l’incompréhension et de l’angoisse.’ (RK, apr 2016)